dimanche 24 mars 2013

Le ciel est partout - Jandy Nelson


Résumé:

Un amour brûlant, une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.
Alors que Bailey, sa soeur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer ?
A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ? De désirer Toby ?
D'être heureuse sans Bailey ?
Et comment ose-t-elle rire encore ?
Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...


Mon avis:

C'est la couverture qui a attiré mon attention alors que j'étais en librairie. Vous direz peut être que ça fait de moi quelqu'un de superficiel mais c'est le premier contact que l'on a avec un livre, le visuel. On le voit avant de l'attraper, avant d'ouvrir ses pages. Et dans la majorité des chroniques que j'ai pu lire on place toujours la couverture du livre.
Pour revenir à cette couverture j'apprécie que le livre soit entièrement doté de ce ciel bleu avec si peu de nuages ça fait très poétique et la police du titre, comme si c'était écrit à la main, rappelle les nombreux textes que l'on trouve au fur et à mesure des pages. Au final on a un bel aperçu du contenu du livre rien qu'en l'observant mais ça on s'en rend compte lors de la lecture.

Concernant le scénario il ne m'a pas semblé extraordinaire mais je voulais une lecture plus simple dans un monde qui évolue comme le nôtre donc sans créatures fantastique et sans population pots-apocalyptique. Je me suis donc laissée guider par mon instinct et je suis ravie de ma lecture. En ce moment je n'ai pas trop le temps de lire mais il m'a fallu seulement quelques heures éparpillées dans la semaine pour le dévorer.
Les personnages ne sont vraiment pas nombreux mais on arrive facilement à identifier les plus importants. Chose génial c'est qu'ils sont tous très originaux mais sans tomber dans la caricature. Entre la grand-mère accro à ses plantes et à la peinture verte, l'oncle qui monte aux arbres et qui tente de réssuciter les insectes, la meilleure amie qui veut avoir tous les styles à la fois et qui est à fond dans le féminisme, bref je ne vais pas tous les dire pour garder le suspense.
En ce qui concerne le personnage principal, Lennie, je l'ai très vite apprécié et je crois qu'on ne peut qu'aller dans ce sens. Après tout elle a vécu un drame et essaye d'aller de l'avant mais tout ne va pas comme elle veut. Le quotidien lui pèse et elle se sent rapidement fautive de ce qu'il se passe. Comment avancer alors qu'elle passe la plus part de son temps dans sa chambre, pièce qu'elle partageait avec sa soeur.

Pour ce qui est de l'écriture de l'auteure je l'ai trouvé plutôt riche mais la façon d'écrire les dialogue est assez surprenante. Il y a alternance entre le "à la ligne tiret" et des répliques placées entre «». Au début je me perdais un peu mais on finit par trouver ses repères et tout devient plus simple.
Le rythme du roman est bien géré, je n'ai jamais eu l'impression de ne pas avancer car en plus de suivre Lennie dans le deuil de sa soeur on en découvre aussi au fur et à mesure sur sa mère.
Dans ce livre on est aussi confronté à des mots, histoires, poèmes écrits par Lennie et l'endroit où ils sont trouvés. Et c'est quelque chose que j'ai beaucoup aimé mais qui m'a interrogé car on sait que c'est des textes très personnels et la façon dont ils ont été utilisé m'a scotché car je n'avais pas imaginé cette issue.

D'une façon générale ce fut un très bon moment de lecture où j'ai bien rigolé et je ne me souviens pas avoir rigolé en lisant un livre si on met de côté ma bible (Harry Potter). Mais en plus de rire on est aussi facilement pris dans un sentiment contraire qu'est la tristesse. J'ai jamais vécu le deuil d'un proche mais en parcourant ce livre je me suis surprise à imaginer ma situation si ma soeur disparaissait et par ce transfert je trouve ce livre très touchant.

 

3 commentaires:

  1. J'ai hésité à le sortir de ma biblio aujourd'hui puis finalement, je lui ai préféré "Un jour" de David Nicholls. Mais bon, je le lirais de toute façon !
    La couverture, c'est toujours super important !
    Y'a des livres dont tout le monde parle que je ne vais même pas ouvrir car la couverture me semble bof bof mdr !!!
    En tout cas, merci pour ta critique, a ++

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    1. Par exemple pour Divergente de Veronica Roth la couverture française n'est absolument pas esthétique mais n'empêche que c'est un coup de coeur donc je suis contente de ne pas m'être arrêtée, pour une fois, sur la couverture :p

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