Résumé:
« Dans ce monde, l’amour
est interdit.
Plus que trois mois, et
je serai enfin protégée de l’amor deliria
nervosa. Après le Procole, je serai heureuse et en sécurité. Pour toujours.
C’est ce que tout le monde dit. Et je l’ai toujours cru. Jusqu’à aujourd’hui.
Car aujourd’hui tout a
changé.
Aujourd’hui je préfère
être contaminée par l’amour, quitte à perdre la raison et me mettre en danger. Plutôt
braver l’interdit que continuer à vivre dans le mensonge. »
Raaah n’est-ce pas
horrible d’apprécier un livre mais de ne pas avoir le temps de le lire ou alors
les rares fois où l’on plonge le nez dedans on est tellement fatigué qu’on s’endort ?
Hé bien si c’est horrible et c’est ce qu’il s’est passé avec Délirium ^^
J’ai tout de suite
accroché mais lorsque je me rends compte qu’il m’a fallu trois semaines pour le
finir je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi. En dehors du fait que je
ne l’ai pas lu en un temps record que pourrais-je vous dire dessus ?
Pour commencer j’avais
très envie de le lire car les critiques sont bonnes et en plus l’adaptation en
série est envisagée et même plus car le tournage a commencé. Oui je l’avoue je
suis une férue de séries également c’est pour ça que je me suis achetée l’intégrale
1 de Pretty Little Liars pour voir ce qu’il en est de l’histoire dans les
bouquins. Dites donc je m’égare un peu dans le sujet de ma critique.
Pour reprendre mon
analyse je dirais que le thème ne nous est absolument pas inconnu lorsque l’on
débute le livre, la quatrième page de couverture ne laisse aucun doute là-dessus.
Qui dit lire Delirium dit supporter parler d’amour et donc parler d’une
histoire d’amour. Mais j’ai été agréablement surprise car je n’ai pas vécu la
romance entre Lena et le mystérieux jeune dont je tairais le nom comme quelque
chose de « gnangnan » ou à l’eau de rose. Certes la fin m’a rendu
dingue et je n’en dirai pas plus sinon je vais spoiler mais Aaaaaaaaah ! j’aime
et je déteste à la fois ! En tout cas chapeau l’auteure, je ne pensais pas
qu’elle oserait faire ça.
Mais d’où vient cette idée que l’amour est une
maladie ? C’est quand même quelque chose d’incroyable que l’on fasse subir
à des gens une intervention chirurgicale risquée tout ça pour éradiquer l’amor deliria nervosa. Enfin bon sans
cette problématique il n’y aurait pas le livre et je ne serais pas en train d’écrire.
Pour ce qui est des caractéristiques d’une dystopie je pense que l’on a tous
les ingrédients nécessaires et comme d’habitude on finit par détester le
gouvernement qui manipule et agit comme bon lui semble.
Point intéressant
justement j’ai apprécié que l’on puisse découvrir ce que devenaient les
résistants qui se battent pour venir à bout de ce fléau qu’est cette dictature.
Cela fait même froid dans le dos. Les Cryptes, lieu d’enfermement, sont
décrites comme quelque chose de difficile à supporter que ça soit l’odeur qui y
règne comme l’ambiance et les locaux. On y place les résistants mais aussi ceux
pour qui le Protocole n’a pas fonctionné. Cela sert de prison et d’hôpital
psychiatrique et en dehors du fait que les conditions de vie doivent être
absolument horribles je me suis demandée comment il était possible d’y
travailler.
Passons aux choses plus
gaies comme les personnages. Il m’a fallu un peu de temps pour apprécier Lena
car j’ai tout de suite aimé Hana, son amie qui est plus déterminée et semble
moins entrer dans le moule. Lena est plus timide, suit les directions qu’on lui
a apprises même si par moment on peut observer son côté un peu plus rebelle.
Après réflexion je trouve que l’on fait connaissance avec elle au fur et à
mesure et surtout en même temps qu’elle même apprend à se connaitre en prenant
conscience de ses changements. Ce que je perçois d’elle me laisse croire qu’elle
reste une jeune fille pas très sûre d’elle mais qui gagne en maturation au fil
de pages pour que ça se finisse d’une façon grandiose, explosive. J’attends de
lire la suite avec impatience pour voir son évolution.
Et je ne dirais rien en
ce qui concerne le jeune homme, je vous laisse la surprise. Pour ce qui est des
adultes qui ont subit le protocole je ne les apprécie pas du tout. Ils ont une
distance liée à l’opération qui est déplaisante et pourrait presque faire froid
dans le dos.
Parlons un peu du
rythme de l’histoire. La lecture s’est faite sans soucis et l’action monte
crescendo, à un rythme un peu trop lent pour moi mais qui reste tout à fait
correcte. Mon moment préféré étant forcément la fin lorsque tout s’accélère. Un
autre point serait à aborder mais j’ai peur d’en dire trop pour ceux qui n’ont
pas encore lu le livre. Je reprends donc ce que j’ai dis un peu plus haut en ce
qui concerne Lauren Oliver. Un fait qui se passe assez tardivement m’a bien plu
et surpris bien qu’au cours de l’histoire je suis venue à penser à cette
éventualité mais je n’avais pas imaginé que ça se dénouerait de cette façon (je
ne vous tiendrai pas rigueur si vous ne comprenez pas cette dernière phrase ^^).
Pour conclure c’est une
histoire qui m’a bien plu et j’avoue que je ne suis pas loin d’un coup de cœur.
J’attends avec impatience de pouvoir me procurer la suite mais ça ne sera pas
pour tout de suite j’aimerai clôturer la sage Promise et épuiser un peu ma PAL
avant de me jeter sur Pandemonium.
Décidément, il me donne envie..
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